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Ce collectif n'a pas encore de nom. Il a été créé à l'été 2018 lors d'un stage clown et viewpoint organisé par Adèle Frantz et Amélia Bréchet.

L'équipe s'est retrouvée donc pour la deuxième fois à l'automne 2018 au Plessis Théâtre... Les désirs sont brûlants.

La semaine de résidence s'est passé dans une grande fluidité humaine et artistique. Les temps de travail se définissaient jour après jour. Deux axes se sont dégagés : le travail du groupe et du choeur, notamment. Le travail du clown dans sa solitude. Plusieurs thématiques ont émergé sans que cela soit trop décidé : le corps émancipé, la migration, la guerre, Dieu.

Une envie commune de définir cette nouvelle équipe petit à petit, en douceur, au fur et à mesure de nos retrouvailles et des opportunités qui se présentent. Nous avons parlé d'un gang, d'une meute à fort caractère politique. D'interventions dans l'espace public donc de quelque chose qui se rapproche davantage de la performance que d'une écriture spectaculaire. Mais on a aussi abordé l'idée d'une écriture, tant les solitudes de nos clowns se donnaient l'écho de leurs désirs.

En aout 2019, à sa quatrième rencontre, la Meute des foux d'amour, le Troupô, la Bande, notre collectif si peu nommé... a ouvert les portes de ses errances, de ses délires, de ses rêveries et de ses désirs sans digue, sans lois... au public d'un lieu merveilleux d'aveyron, dont nous tairons le nom pour en rester les rares gnomes potentiels... un lieu qui cherche à abolir notre subordination à la propriété, au salariat, au temps compté, comptant, comptable, qui tente de refonder la possibilité d'habiter le monde, sa vie et son corps à partir de besoins choisis, de désirs  choyés, d'amitiés et de solidarités vécues... 

On y a trouvé une manière pour nos clowns, d'habiter les espaces et d'y mettre en corps les visions de chacun. Chaque clown se crée sa cahute, son endroit pour y vivre un bout de fantasme, de vie quotidienne, de drame, de romance, de révolte...

Le public se balade de lieu en lieu, découvre les drôles d'alcôves choisies, celles qu'on ne regardait pas, ou les drôles de choses à vivre dans ses couloirs qui ne servent d'habitude qu'à traverser, qu'à stocker, qu'à turbiner, qu'à cueillir...  Et si on parcourait le monde dans cette invention là... 

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